On sait maintenant que l’on passe par plusieurs étapes
pendant le deuil. Pendant cette difficile période, on peut chercher de l’aide
pour avancer. Concrètement qu’est-ce qui peut nous aider sur ce chemin ?
Ne Surtout Pas Rester Seul Face à Sa Douleur
C’est indispensable, ne pas
rester seul et ne pas garder cette douleur pour soi. Il est impératif de
trouver une oreille attentive. Etre entendu fait tant de bien. Pour cela, on
peut trouver des personnes à votre écoute auprès de sa famille, de ses amis, de
voisins, de collègues…
Il ne faut pas avoir peur d’en
parler autour de soi, au contraire perdre un enfant ou faire une fausse couche
ne doit pas être un sujet tabou.
Il existe également des groupes
de parole présent un peu partout en France. Je vous donnerai quelques
associations de bénévoles et groupes de parole dans un prochain article.
Ces associations ou groupes
d’entraide sont formés à la relation d’aide. En plus de vous libérer de votre
fardeau, vous y rencontrerez d’autres personnes ayant vécu ce drame, vous vous
sentirez alors mieux compris et moins seul.
Soi-Même
Soi-Même
On peut aussi tenter de chercher ce qui nous apaise
personnellement. Ce peut être aller marcher dans la nature, pratiquer une
activité physique ressourçante (Pilates, yoga…), prier, écouter de la musique,
jardiner… Bref, chercher autant de pistes susceptibles de vous apaiser pendant
les moments d’angoisse ou de manque.
Il faut également s’autoriser à
voir votre famille, vos amis. Sortir n’est pas devenu interdit. Même si au
départ, on n’éprouve pas du tout le besoin de se joindre au reste du monde, il
faut aller vers les autres et éviter impérativement l’isolement qui ravive les
souvenirs et la blessure.
Les Professionnels
Tout un répertoire d’accompagnants existe pour vous
apporter l’aide dont vous avez besoin pour faire face. Psychiatre, psychologue,
sophrologue, médecin… sont une très bonne solution envisageable. Il est très
souvent nécessaire de passer par la thérapie pour se reconstruire du deuil
périnatal et voir l’avenir un peu moins sombre.
Enfin, beaucoup de parents le disent et c’est vrai, il
faut du temps. Du temps, non pour oublier, mais pour apprivoiser le manque,
l’absence, la douleur. Du temps pour que le travail de deuil se fasse
progressivement.
Cette épreuve nous a rendu fragile mais la reconstruction est
possible. Pour cela il faut le vouloir et petit à petit trouver ce qui nous
permettra d’avancer sur le long chemin de la guérison.
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